Photos : Marie-Laure DUARTE
OÙ ES-TU BABA YAGA ?
D’après le conte populaire russe Vassilissa la très sage
Adaptation très libre de Juliette Mailhé
Choix musicaux : Alice Rosset
avec Juliette Mailhé et Alice Rosset
Musiques interprétées au piano
Moussorgski : Tableaux d'une exposition, extraits (La cabane de Baba Yaga sur pattes de poule)
Tchaïkovski : Album pour enfants opus 39, extraits (La sorcière Baba Yaga)
Prokofiev : Sonate pour piano n°3, extraits
Prokofiev : Visions fugitives n°1, 2, 3, 10, 11, 17
Prokofiev : Six Pièces d'après Cendrillon opus 102 n°1, extraits
Spectacle tout public à partir de 7 ans
Durée : 50 minutes
Choix musicaux : Alice Rosset
avec Juliette Mailhé et Alice Rosset
Musiques interprétées au piano
Moussorgski : Tableaux d'une exposition, extraits (La cabane de Baba Yaga sur pattes de poule)
Tchaïkovski : Album pour enfants opus 39, extraits (La sorcière Baba Yaga)
Prokofiev : Sonate pour piano n°3, extraits
Prokofiev : Visions fugitives n°1, 2, 3, 10, 11, 17
Prokofiev : Six Pièces d'après Cendrillon opus 102 n°1, extraits
Spectacle tout public à partir de 7 ans
Durée : 50 minutes
Production Compagnie Bientôt Peut-être / Comme ça vous chante - création 2021
En Russie, sévit la terrible sorcière Baba Yaga. Enfant, Vassilissa est envoyée par sa marâtre quérir de la lumière chez Baba Yaga. Vassilissa sera-t-elle dévorée par Baba Yaga ? Vassilissa réussira-t-elle à rapporter la lumière ? Baba Yaga, bien que terrifiante et amatrice d’enfants rôtis, a aidé la fillette sans la dévorer. Plus tard, beaucoup plus tard, Vassilissa se souvient de sa première rencontre avec l’ogresse. Vanessa, la poupée magique offerte par la mère de Vassilissa à sa fille chérie, veillera sur sa protégée et l’accompagnera jusqu’à son chemin d’adulte...
<< La première fois que je l’ai vue, j’avais une douzaine d’années. Maman était morte depuis quatre ans environ. Papa n’était jamais là. Il s’était remarié avec cette femme qui avait deux filles...elle était tellement méchante que je l’ai appelée TTMM : Très très Méchante Marâtre... Un jour, TTMM me demande d’aller dans la forêt chez Baba Yaga chercher de la lumière pour terminer nos travaux de couture. Je l’ai bien vue souffler sur la chandelle et la cacher... et j’ai bien compris qu’elles voulaient se débarrasser de moi... Alors j’ai pris mon courage à deux mains.
J’avais toujours Vanessa avec moi. C’est la poupée que m’a donnée maman avant de mourir. J’aime bien ce nom Vanessa. Un jour le psy m’a
demandé pourquoi je l’avais appelée comme ça... Je ne sais pas, c’est venu tout seul et puis finalement dans Vanessa, il y a Va et nessa c’est un peu une seconde naissance...peut-être qu’en mourant, maman m’a offert cette poupée pour m’offrir aussi une seconde naissance...>>
(Juliette Mailhé - Extrait du spectacle)
PROCHAINES REPRÉSENTATIONS :
- en cours...
- en cours...
Tout conte de fées est un miroir magique qui reflète certains aspects de notre univers intérieur et des démarches qu'exige notre passage de l'immaturité à la maturité. Pour ceux qui se plongent dans ce que le conte de fées a à communiquer, il devient un lac paisible qui semble d'abord refléter notre image ; mais derrière cette image, nous découvrons bientôt le tumulte intérieur de notre esprit, sa profondeur et la manière de nous mettre en paix avec lui et le monde extérieur, ce qui nous récompense de nos efforts. Bruno Bettelheim
"À travers ces trois témoignages, la figure de Baba Yaga se dessine dans une version contemporaine du conte. Le langage très parlé s’adresse directement au spectateur et le prend à partie. J’avais en tête un projet non abouti sur le thème de la sorcière. Quand j’ai rencontré la pianiste Alice Rosset, je lui en ai parlé en une phrase, elle m’a répondu du tac au tac : Prokofiev, Moussorgski et Tchaïkovski, et Baba Yaga s’est imposée...
La grand-mère de ma grand-mère était russe. C’est avec les contes russes que j’ai appris à lire. Ces figures m’ont toujours accompagnée, même de loin... Baba Yaga est un monde en soi, à la fois vie et mort, renaissance et transformation. J’ai eu envie de la rendre humaine et vulnérable. Elle ouvre la bouche pour dévorer comme on ouvre la porte de l’autre monde...et se retrouve à dévorer sa propre fille par accident...elle sombre dans une dépression... L’univers russe, s’il a quelque parenté avec nos contes, nous permet aussi de voyager plus loin dans l’imaginaire sur le chemin initiatique." Juliette Mailhé
La grand-mère de ma grand-mère était russe. C’est avec les contes russes que j’ai appris à lire. Ces figures m’ont toujours accompagnée, même de loin... Baba Yaga est un monde en soi, à la fois vie et mort, renaissance et transformation. J’ai eu envie de la rendre humaine et vulnérable. Elle ouvre la bouche pour dévorer comme on ouvre la porte de l’autre monde...et se retrouve à dévorer sa propre fille par accident...elle sombre dans une dépression... L’univers russe, s’il a quelque parenté avec nos contes, nous permet aussi de voyager plus loin dans l’imaginaire sur le chemin initiatique." Juliette Mailhé
Photos : Marie-Laure DUARTE